Je vous propose un petit article sur la réalisation de mon costume mérovingien. C’est celui que j’utilise lors des démonstrations pour l’atelier “verrier mérovingien”.
Celui-ci s’inspire de la tombe d’Arégonde et du chasuble de Bathilde : Tunique en lin en sergé écru avec broderies et galon bordeaux, ceinture galon avec boucle en métal, voile en soie jaune retenu par un bandeau de laine bordeaux et un galon aux plaquettes… collier de perles de verre, reconstitution d’un collier du musée Carnavalet.
La tunique descend au dessous du genoux. J’ai choisis de suivre l’hypothèse d’une tunique courte et d’un manteau long (à venir) proposé par de nombreux chercheur à partir du costume d’Arégonde
Pour une cliente norvégienne, voici la reproduction d’une perle mosaïque retrouvée au monastère d’Utstein, près de Stavanger en Norvège. Datée du Xe siècle, il pourrait s’agir d’une perle importée du Turkestan à l’époque viking.
A command from Norway: reproduction of a mosaic eyes beads fund in the Utstein Monastery, near Stavanger. This beads were frequent around 900 AD. This bead can be an imported bead from Turkestan.
Voici mon hypothèse de costume gaulois (il s’agit du costume que j’utilise pour les démonstrations ” verrier gaulois”).
Il est composé d’une tunique en lin à carreaux assez large en forme de T, d’un péplos en laine à carreau marron, d’un gallon pour ceinture et de brogues.
Dans cet article, je partage les sources qui m’ont menées à ces choix et je fais le points sur les sources des costumes gaulois masculins et féminins. ( Merci au musée de Velzeke (Belgique) pour nous avoir ouvert leur collection de costumes et les résultats de leur travail sur le textile à l’âge du fer, merci à eux également de nous avoir ouvert leur bibliothèque.)
(Cet article est une reprise d’un article que j’ai déjà publié sur le site de la compagnie de la Branche Rouge)
J’utilise ce costume pour l’ensemble de la période gauloise. Ce sont les parures (notamment en verre) qui définissent la période exacte représentée.
Découvert en 1870 dans une sépulture mérovingienne du cimetière de Saint-Germain-des-Près à Paris, ce collier daté du VIIe s. ap. J.-C. est composé de perles annulaires, tubulaires et godronnées, qui s’organisent autour d’un pendententif noir en forme de masque. Le pendentif est peut être un réemploi antique.
Les vitrines du musée de Sartène, en Corse regorgent de milliers de perles de verre de l’âge du Fer et de quelques perles très anciennes de l’âge du Bronze : des trésors de verre qui indiqueraient l’existence, sur l’île, d’un des plus anciens ateliers de verriers de l’âge du Fer d’Europe occidentale. Je ne résiste pas à vous faire partager mon émerveillement face à ces milliers d’artefacts en verre protohistorique… Je vous propose un carnet de visite à la découverte du verre archéologique du musée de Sartène… un musée d’archéologie à ne surtout pas manquer, pour ses perles de verre, bien sûr… mais aussi pour le riche mobilier préhistorique, protohistorique et antique qui y est présenté.
Par Florence Cerbaï
Une perle moulée de l’âge du Bronze Ancien
Première surprise pour une férue de verre archéologique, ce musée conserve une perle daté du Bronze ancien… Si la datation est confirmée, il s’agit d’un des rares objets en verre de cette époque mis au jour en France (Photo ci-dessous). Pour obtenir ces premières perles de verre, des oxydes, du sable et du natron sont mélangés dans de petits moules d’argile, au centre duquel une pointe est placée pour faire le trou. Une telle technique est toujours utilisée au Ghana pour réaliser des perles avec des oxydes et du verre pilé. Les moules sont placés dans un four à bois. Sur cette perle, il semble que la fusion du verre sont incomplète, ce qui est souvent le cas avec ce mode de fabrication.
Le musée présente aussi deux perles en verre filé du Bronze moyen/final. A droite, la perle de Tiresa, selon P.Nebbia et J.-C.Ottaviani, il pourrait s’agir d’une productions corse du Bronze moyen ou final. A gauche, une perle bleue dont le motif est manquant, retrouvée à Arguista- Continue reading Les trésors de verre de l’âge du Fer du musée de Sartène, Corse
Reproduction d’un jeu de Hnefatafl suédois de la tombe 750 de Björko à Birka (Commande de la Compagnie de la Branche Rouge, pour l’atelier jeux vikings de Syghtir – www.branche-rouge.org)
8 pions cobalts, 17 pions turquoises, un roi
Reproduction a the Hnefatafl game, grave 750 Björko, Birka.
Vous pouvez désormais le commander sur le webshop :
Je vous propose aujourd’hui une vidéo que j’ai tournée en 2010. Je la publie pour la première fois sur internet. Elle a été tournée dans l’atelier de Mehmet Duman à Kurudere Kemalpasa, en Anatolie, où j’ai été initiée à cette technique traditionnelle de travail du verre.
Dans ce village, une centaine de perliers travaillent autour de fours en argile. Chaque verrier produit chaque jour entre 300 et 1000 perles. Une production importante, où la quantité est favorisée par rapport à la finition des pièces. Ce choix est dicté par la concurrence des perles chinoises à bas prix.
La cité de Provins nous a accueilli les 10 et 11 décembre 2016 pour des démonstrations autour du verre du haut moyen âge avec un atelier de verrier viking : fonte de verre et création de perles dans un four en argile. Quelques photos du travail en nocturne
Merci à l’association des Gardes Foire de Champagne pour cette fête un peu magique dans cette cité unique, patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Et merci à la troupe Vegvisir, nos voisins pour l’animation de qualité qu’ils proposent sur les vikings, même par un froid mordant…tempéré dans notre cas par la proximité d’un four à plus de 1000 degrés. Rendez-vous l’année prochaine!